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Gkéka l’a rattrapé et l’a saisi par le cou. Il ne le lâchera pas ! Le renard crie, se débat, essaie de mordre.

Gkéka serre les dents sur lui et grogne. Les poules crient dans le poulailler, M. Stéphane accourt avec le fusil. Andréas, Dimos et Costakis se réveillent. Tout le monde se réveille.


« La corde ! Une corde, vite ! » crie M. Stéphane, en voyant à la lumière de la lune qu’il y a un renard ! Il voulait le lier et tenait son fusil prêt, au cas où le renard s’échapperait.

La plupart des enfants demandent sans s’approcher : « Ça mord ? ». C’est la première fois qu’ils voient un animal sauvage vivant.

M. Stéphane a passé la corde autour des pattes arrière du renard, et pendant que le chien le serrait au cou, il a essayé de l’attacher fermement.

Mais Gkéka avait fini le travail. Il avait tellement serré le larynx du renard et il avait tellement enfoncé ses dents profondément qu’il l’avait étouffé.

Le renard ne pouvait pas survivre dans la gueule d’un tel ennemi.


Ainsi, après avoir lutté en vain, il restait allongé, inerte. Les enfants se sont rassemblés autour et l’ont regardé attentivement à la lumière de la lune.

Ils ont observé ses oreilles pointues, son museau pointu, sa grande queue longue comme la moitié de son corps.

C’est donc ça la bête qui mange les lapins, qui