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et annoncèrent : « voilà, ça c’est la nôtre ! »

— Eh, levez-vous de là, fit Costakis, vous avez pris ma maison.

— Quoi ? C’est ta cabane ?

— C’est bien celle-là que j’avais l’intention de prendre.

— Tu avais l’intention, mais nous, nous sommes entrés dedans, dit Kaloyannis.

— Tu vois Costakis, dit M. Stéphane, à trop hésiter tu vas finir par rester sans maison.


Andréas le fit s’installer avec deux autres dans la même cabane, et ensuite il décida pour tout le monde où chacun allait s’installer.

Ils détachèrent alors les cargaisons et commencèrent à récupérer chacun ses affaires : des couvertures, des vêtements, des paquets de vivres, des petits sacs, des bidons, qu’ils emportaient et mettaient au fur et à mesure à l’intérieur.

« Si au moins on avait une armoire…, disaient-ils. Une étagère, un bahut… »

Comme le temps passait, ils comprenaient pourtant qu’ils pourraient s’en passer.


Après avoir préparé leur maisonnée ils sortirent voir la forêt. À cette heure le soleil se couchait et les troncs d'arbres luisaient d’une lumière rouge.

Des arbres grands et vieux les entouraient, et aussi d’autres jeunes et tout verts. Beaucoup de broussaille recouvrait le sol.