Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/27

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
25

« Et ceux qui sont en trop que vont-ils apporter à la communauté ? » demanda Costakis.

— Notre appétit, répondirent-ils en riant.

— Ça va, on en a déjà nous aussi, dit Andréas. Mais en fait il y a du travail pour vous.

Il y avait effectivement pas mal de travail pour eux. Il fallait qu’ils tournent entre les cabanes, dans la communauté, pour repérer les lieux, les arbres, et décider où installer le coin cuisine, le magasin, les étagères.

D’autres devaient vérifier s’il y avait tout ce qu’il faut pour faire à manger. Peut-être qu’il manque des cuillères ou des casseroles, vu qu’il manque justement la poêle et qu’il faut aller la demander aux bûcherons.

D’autres encore devaient aller voir les Valaques pour savoir quels vivres ils pourraient prendre chez eux en cas de besoin. Et enfin il fallait savoir s’il y a un village dans les parages, et à quelle distance.


13. Bataille avec un molosse.

Dimos et Phanis sont partis voir les Valaques. C’est à droite, leur a-t-on dit. Ils ont avancé dans les arbres en se laissant mener par le sentier. Mais au bout de cinq minutes il a disparu, ce qui arrive souvent en forêt. On ne distinguait plus rien.

Ils ont tourné par ici, par là, et ne l’ont pas retrouvé. Alors ils ont continué hors sentier, vers une sorte de clairière.