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Le poulailler s’est mis sens dessus dessous, mais c’était bien tard. Les pauvres poules dormaient profondément. Quels rêves faisaient-elles ?

Poule infortunée avec ton collier jaune comme un foulard de villageoise ! Pauvre coq huppé du Petit Village.


Sur le tronc d’un arbre tombé, la renarde se repose après la chasse et dit à ses petits :

« La meilleure des communautés est celle qui n’a pas de chien. »

Et de nouveau ce soir il en manquera deux autres.


23. Les patrons apprennent la nouvelle.

« Il en manque quatre ! » dit Georges qui été chargé de s’occuper des poules le lendemain. Alors qu’elles picoraient dans les arbres, il les a comptées et n’en a trouvé que sept. Où sont passées les autres ? Il est allé par en bas, il a cherché dans les buissons, y a jeté quelques pierres, mais aucune n’en est sortie.

« Par ici Georges ! cria Dimos qui se tenait près du petit poulailler. Regarde ! ».

Georges a vu quelques plumes par terre, et les planches où perchent les poules étaient éparpillées.

Quand les autres enfants dans les parages ont entendu que des poules avaient disparu, ils ont accouru vers Dimos et Georges. Ils ont vu le poulailler, se sont regardés l’un l’autre et ont eu la même pensée : « C’est un coup du renard ! ».

Mais à qui la faute ? Maintenant ils comprenaient leur erreur. Dans une forêt où vivent des renards et des fouines, ils ont laissé leurs poules percher dans un poulailler grand-ouvert.