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Tu as pris sa ramure et son tronc,
et ses rosées,

Sa résine en rivières jaillissant
de ses blessures.


Il était mutilé mais bien droit,
jusqu’à l’année

où tu l’as abattu pour du bois.
Yannis assassin ! »


5

— À ta grâce petite chapelle,
je me prosterne.

Fasse que j’arrive, n’importe quand,
que je repose…


Ma Maman doit m’attendre, s’inquiéter
et ma bergère…

Et j’avais des vendanges… Quand sommes-nous,
quelle saison ?


Je suis parti c’était l’été
— figure-toi —

Puis l’hiver est venu, m’a surpris,
à mi-chemin.


À nouveau juillet, et canicule !
De quelle manière ?

Mon Dieu, arrête le fourré
qui prend la fuite.