Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/120

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Pour s'arrêter à la place que ta leur avais assignée.

Tu leur as marqué une limite

Qu’elles ne doivent plus franchir;

Elles ne reviendront plus couvrir la terre.

Par ton ordre les sources jaillissent,

Se forment en rivières

Et coulent à travers les montagnes.

Elles abreuvent les animaux sauvages

Et étanchent la soif de l’onagre.

Au bord des sources, à l’ombre du feuillage,

Les oiseaux du ciel font retentir leurs voix.

Tes nuages abreuvent les montagnes,

Les fruits de ta main rassasient la terre.

Tu fais germer l'herbe pour les troupeaux,

Et les plantes par le travail de l’homme;

La terre lui fournit sa nourriture,

Et le vin qui réjouit' le eœur de l'homme,

Et l'huile dont il se parfume,

Et le pain qui le soutient.

Pleins de vigueur sont les arbres de l'Éternel,

Les cèdres du Liban qu'il a plantés lui-même.

Là, les oiseaux suspendent leurs nids;

Sur leurs cimes la cigogne fixe sa demeure.

Les pics èscarpés sont le refuge des gazelles,

Et les rochers abritent les animaux timides.

Tu as créé la lune pour régler le temps,

Le soleil connaît les limites de sa carrière.