Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/346

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qui m’interrogera aa sortir de la tombe. Alors, comme en ce moment, sur quoi serai-je jugé ? Sur ma fidélité à la loi divine, sur mes actions, sur mes paroles et jusque sur mes pensées; sur le mal que j’ai fait, ou que je n’ai point empêché, sur le bien que j’aurais pu accomplir ou auquel je me suis opposé.

Lui, le Seigneur, qui me demandera compte d’une parole méchante ou médisante, comment pourrait-il oublier mes forfaits? Lui, qui me demandera compte d’nn mot humiliant adressé à un pauvre, comment pourrait-il oublier mes actes de dureté, mes calomnies, mes vengeances?

Ah! combien peu de mortels seront trouvés justes si le Seigneur est rigoureux!

Mais, pensée consolante! mon juge est le Dieu d’Israël, le Père de miséricorde, le maître le plus facile à servir, le juge le plus porté au par-don. S'il inscrit nos fautes dans le livre du sou-venir, il y recueille avec amour nos moindres mérites, nos œuvres les plus chétives, nos intentions même les plus stériles. Lui, qui a béni toute la postérité d*Abraham pour une simple parole de foi du patriarche; lui qui se souvient de la moindre action de miséricorde, du plus léger secours donné à un malheureux, quelle couronne ne réservera-t-il pas k ceux qui