Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/594

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tence, que je dois à ton amour, soit consacrée à la religion et à la vertu. Sur mon lit de douleurs j’ai pu apprécier le peu de valeur des biens terrestres ; ils n’ont plus de prix à mes yeux que par l’usage que je puis en faire pour l’étre agréable, en les enn ployant au soulagement de mes semblables. Aussi je fais vœu d’assister de tous mes moyens les pauvres malades, de secourir les malheu־ reux et d’être dévoué à tous mes frères. Je comprends maintenant la vanité des désirs que je formais autrefois, je sens les dangers et la fragilité des jouissances qui nous éloignent de la religion et du salut ! Mon plus grand plaisir sera désormais de t’adorer et de pratiquer notre sainte croyance ; mon bonheur consistera à t’appartenir dans ce monde et dans l’éternité. Amen. PRÉPARATION DANS UNE MALADIE GRAVE. Maître de toutes les existences, arbitre de la vie et de la mort ! mes forces s’évanouissent, peut-être l’heure suprême s’avance et me rapproche de l’éternité. Si tu m’appelles, Seigneur, je viens à toi ; car mon corps seul reposera dans la terre ; mais