Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/696

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cœur d’une plaie cruelle. Pardonne, ô mon Dieu, si ce souvenir arrache encore des larmes à nies yeux, et si ma résignation est si pénible devant cette épreuve.

Ma pauvre mère ! toi qui m’as porté dans ton sein et qui m’as nourri de ton lait ; toi dont la tendresse inquiète a veillé jour et nui ! sur tou enfant ; une mort trop hâtive t’a ravie à mon amour, je n’ai pu et je ne pourrai plus le payer de ta tendresse par mes soins et ma reconnaissance, Oh ! combien tu manques à mon cœur dans les jours de peine comme dans les heures de bonheur !

Mais la religion et la foi me conunandeut d’autres pensées : leur voix céleste me dit que ma mère n’est point perdue à jamais ponr moi, que son âme immortelle repose dans te sein du Seigneur, où elle reçoit, dans le séjour des bienheureux, la récompense de ses vertus et de son dévouement. Oui, je te reverrai dans le séjour 011 il n’y aura plus ni mort ni séparation ! 011 ! ma mère, jette un regard d’amour sur ton enfant, que ton souvenir le guide à travers les voies dangereuses de cette vie terrestre, ailn qu’un jour, appelé à son tour, il mérite par quelques œuvres de miséricorde d’étre réuni à toi.