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Page:7e Congrès hygiène sociale Roubaix 1911.djvu/325

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CONGRÈS DE ROUBAIX

nous entreprenions sur ce sujet la publication d’un travail d’ensemble que M. Imbert aurait assez de dévouement pour écrire pour nous. Je me permets donc de vous proposer de publier une brochure aussi volumineuse que pourra la concevoir M. Imbert, où il nous donnera tous les développements que peut comporter son étude.

M. Imbert. — Je vous remercie de ce que vous venez de dire à mon égard. Puisque l’Alliance d’Hygiène sociale émet des vœux, verriez-vous un inconvénient à en voter un qui inviterait les pouvoirs publics à encourager et à multiplier ces recherches, à en faire l’objet d’une brochure tirée à un nombre considérable d’exemplaires ?

M. le Président. — Vous êtes unanimes, je crois, Messieurs, pour admettre le vœu que propose M. Imbert.

(Le vœu de M. Imbert est adopté à l’unanimité.)

Nous passons au rapport de M. Cazalet sur les Bains-douches à la campagne. M. Cazalet étant absent, M. Cayrel veut bien le remplacer.

M. Cayrel. — C’est, à l’hygiène de l’habitation que se rattache la communication de M. Cazalet. Elle a pour but le développement des bains-douches à la campagne.

Pour la première fois une cabine de bain-douche a figuré dans une commune rurale, à 15 kilomètres de Bordeaux, et cet exemple est intéressant à la fois par les résultats obtenus et aussi parce qu’il présente un exemple remarquable de cette entente entre l’initiative privée et communale, et aussi par l’intervention éducative de l’instituteur en matière d’hygiène corporelle.

Les propriétaires de la commune de Taillan ont eu l’idée de fournir l’appareil des bains-douches, la commune a fourni le local, l’eau et le bois nécessaires. L’appareil a fonctionné à partir de la fin de 1910, et tout d’abord c’est sur l’instigation de l’instituteur et de sa femme que la population scolaire de la commune a profité de ces bains et en a pris l’habitude. Mais la belle saison arrivée au mois de juin dernier, la contagion a gagné les adultes, ce sont les parents des enfants, convertis par le bien qu’ils entendaient dire de ces bains-douches, qui sont venus en foule solliciter leur admis-