tout à l’heure et peut-être même vexé quand je vous ai dit que je ne l’avais plus… C’est comme cela que l’on dit à Paris, n’est-ce pas ?…
— Moi ! non, pas du tout… Et puis, j’aime autant cela…
Sept heures sonnèrent. La collation était terminée.
— Maintenant, fis-je, les tenant toujours enlacées, si nous allions sur mon lit ?… Voyez, il est très large…
— Oui, dit Dora en riant, allons nous reposer !
— En tous cas répliqua Flora, qui avait reprit mon outil, voici un monsieur qui, lui, n’a guère envie de se reposer…
— Oh ! non, il est plutôt prêt à recommencer ses fredaines…
Toutes deux s’étaient élancées sur le lit et s’embrassaient ardemment en entrelaçant leurs cuisses. J’apportai deux gros coussins pour la commodité de nos ébats.
— Dites donc, petit lion, me dit Dora au moment où je venais sur le lit, vraiment ça n’est pas beau un homme en chemise. Enlevez donc ça !
— Je ne demande pas mieux, répondis-je, mais à une condition : vous en ferez autant. Je ne vous ai pas encore bien vues.
— Oui, oui, tu veux, Florie ?…
Et sans attendre la réponse, elle lui enleva son dernier vêtement et se débarrassa du sien. Elles étaient assises, toutes nues, sur le lit.
— Oh ! je vous en prie, descendez une minute que je vous voie debout tout entières… Que vous êtes belles !…
— Voilà, fit Dora en se dressant devant moi et en entraînant Flora rougissante qui retenait d’une main, sur ses seins, la chemise qu’elle venait de quitter, et cherchait, de l’autre main à cacher le triangle d’une superbe toison noire, brillante et veloutée.
— Vrai, ma chérie, depuis que je t’ai quitté, je n’avais jamais rien vu d’aussi parfait que ces deux corps de fem-