paraît avoir un caractère charmant…
— Si vous alliez en devenir amoureuse ?…
— Thérèse, vous me faites de la peine…
— Oh ! madame, pardon, je plaisantais…
Elle avait fini de me déshabiller et j’allais me mettre au lit ; prenant un bougeoir, elle me dit tristement bonsoir ; je le lui souhaitai également, et la vis partir les yeux pleins de larmes. À peine avait-elle fait quelques pas, que je partis d’un éclat de rire, en lui disant : « Mais pose donc ce chandelier, petite dinde !… Alors tu crois que je t’ai dis bonsoir sérieusement, et que tu vas me quitter ainsi ?… »
Je lui ouvris les bras dans lesquels elle se précipita.
— Méchante, fis-je en l’entraînant vers un fauteuil où je m’assis ; puis la prenant sur mes genoux et la dorlotant comme un bébé : demandez pardon, vite…
Collant sa bouche sur la mienne, elle murmura : « Pardon, pardon… que vous êtes bonne !… »
— D’abord, lui dis-je en défaisant son peignoir, tu m’ennuies avec tes « vous » et tes « madame ». Quand nous sommes seules, j’entends que tu m’appelles « Cécile » et que tu me tutoies ; tu entends, je le veux !…
— Oui, ma Cécile, je t’aime !
— Enfin !… À la bonne heure !…
Nos bouches s’unirent ; je relevai sa chemise pour palper ses fesses, parcourir ses flancs moelleux de mes mains avides, caresser ses seins rebondis dont je roulai les bouts sous mes doigts.
— Je n’ai pas très chaud, lui dis-je, en la remettant debout, pour m’approcher du feu.
— Mais, vous ne me laissez pas le temps… Venez que je vous réchauffe…
— Encore vous !… Thérèse je vais me fâcher.
— Viens à ton tour sur mes genoux, viens ma chatte…
Et intervertissant les positions, c’est elle qui me fit