Page:A. Belot - Les Stations de l’Amour.djvu/71

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goulûment.

— Arrête, Maud, dit Flora en lui arrachant sa proie… tu vas faire tort à Dora…

— Hélas ! fit la gentille gamine en se relevant, contrariée comme un enfant auquel on enlève un jouet… je voudrais le sentir toujours…

— Tu ne sais pas ce que tu dis, reprit Dora… Va te reposer, mon petit ange…

Mais Maud ne voulait rien entendre ; et voyant Flora installée devant le minet de Dora, se remit à sucer mon priape, « pour qu’il passe mieux ». Puis, quand elle nous vit prêts, elle vint, comme Flora lui avait fait tout à l’heure, maintenir ouverts les deux battants de l’huis. Je m’avançai alors fièrement.

Le gland seul avait pénétré et je sentais Dora flageoler sous l’ardente langue de Flora.

— Attends, dis-je à celle-ci, que je me reprenne.

Dora, cependant, se tortillait, à demi enclouée : elle poussait des gémissements de plaisir et de douleur, et semblait, par son mouvement, m’inviter à poursuivre ma tâche. Je tenais ses adorables nichons dans mes deux mains et j’allais, d’un vigoureux élan, donner un puissant coup de reins, quand je sentis le doigt de Maud, que la gamine avait plongé dans un pot de cold-cream, s’insinuer chez moi comme je cherchais à le faire chez Dora. Ce mouvement m’ayant rendu une ardeur nouvelle, je donnai un suprême coup de bélier qui lui fit pousser un cri. Je m’arrêtai alors, me sentant bien au cœur de la place. Me penchant à son oreille, je lui dis : « Plus rien que du plaisir, ma chérie… Va. Flora !… »

Et je ramonai du haut en bas, glissant facilement, ce que Dora constata par ses exclamations : « oh ! ami, c’est bon… va… déchargeons ensemble… Flora, chérie, plus vite… Et toi aussi, chéri, va… je sens que ça gonfle… Viens… oh !

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