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CLUB DES FEUILLANTS
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Déparlement de la Vendée : MM. Thierriot. — Giraiul. Département de la Vienne : MM. Allard. — Pressac des Planches. — Montault.

Département des Vosges : M. Delpierre. Département de l’Yonne : MM. Laureau. — Davigneau. — Bonnerot. — Fayolle. — Malus.

Département du Finistère : M. Bonestard. Département de l’Aube : M. Beugnon.

Département des Basses-Pyrénées : M. Bergeras. Département de V Ain : M. Rubat.

Département d’Eure et Loire (sic) : M. Claye. Département de la Haute-Marne : M. Bequet. Département des Pyrénées Orientales : MM. Marie. — Escanye. Département de VOrne : M. Beugnon.

Département de l’Eure : M. Hébert.

Cette liste, indiquant des députés, avec les noms de leurs départements respectifs, parut après la première séance de l’Assemblée législative.

Le grand nombre d’adhérents au Club des Feuillants eut pour résultat de rendre les modérés très confiants dans leur réussite à venir, d’encourager leurs prétentions à vaincre les Jacobins. Nous avons dit plus haut (1) la première cause de la scission dans la Société des Amis de la Constitution^ issue de l’ancien Club breton. Entrons maintenant dans les détails de la lutte qui suivit cette scission, dont les journalistes, d’opinions diverses, se préoccupèrent à tout instant, depuis la naissance du schisme établi entre les citoyens qui se déclaraient également défenseurs des principes constitutionnels, véritables amis de la Constitution sans épithète, séant les uns aux Jacobins, les autres aux Feuillants. Le 17 juillet 1791, le Club des Feuillants envoya aux sociétés correspondantes des Jacobins l’adresse suivante, sorte de manifeste hostile aux membres qui continuaient à siéger dans le couvent des Jacobins :

« Adresse de la Société de% Amis de la Constitution, séante aux Feuillants, aux sociétés qui lui sont affiliées, (t Frères et amis, une circonstance importante, dont nous avons jugé nécessaire de vous informer sur-le-champ, nous a obligés de (1) Voir plus haut, pi 279 ;