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INTRODUCTION

Enfin, nous indiquons des cafés et des restaurants où le public était nonnbreux ; où les événements du jour motivaient parfois des querelles ; où les contre-révolutionnaires, principalement, alors que l’amour des plaisirs et de l’agiotage régnait par dessus tout, se groupaient afin de frapper les républicains encore énergiques, et même les partisans du Directoire ; où les Consuls semblaient coupables de penser aux choses graves de la guerre qui ne cessait pas. Nous parlons des libraires et des imprimeurs, qui, à toutes les époques, attirèrent l’attention publique et tinrent des officines politiques. Nous ne passons pas sous silence la part que prirent au mouvement des esprits les chambres de lecture et les cabinets littéraires, peu nombreux sous Louis XV[, mais plus importants sous la Révolution, quand les masses s’occupèrent des questions qui les intéressaient, soit pour critiquer les actes du gouvernement, soit pour les approuver et les soutenir. XV

Nous remercions, avant de quitter la plume, toutes les personnes qui nous ont prêté leur bienveillant concours, qui nous ont aidé dans nos recherches avec une complaisance extrême, notamment MM. Thierry-Poux et Blanchet, de la Bibliothèque nationale ; M. Laurent, l’éminent bibliothécaire de la Chambre des députés, et M. Faucon, qui a continué M. Cousin à l’Hôtel Carnavalet. Nous avons trouvé partout, dans les dépôts publics dans les collections particulières, des facilités pour notre travail difficile, dont le sujet n’a pas encore été traité et qui ne sera pas indigne, nous l’espérons, de figurer dans la belle et importante Collection de Documents relatifs à ridstoire de Paris pendant la Révolution française^ publiée sous le patronage du Conseil municipal.