Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/445

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« Braves soutiens des pouvoirs légitimes, recevez donc nos félicitations civiques, riôil sur votive victoire, trop chtreménl achetée par tant de sang et laiit dé mot*ts, iiiais siir ces fruits sâltitaifés, là paix rétablie, la Constitution sauVée, la confiance pOpulàir-e rendue aux amis du peuple, la pérlîdie de ses ennemis traduite au grand jour ; enfin, les troubles prévenus paf toUte la France, et leUr remède le pltis efticace préparé pour l’avenir.

« Car telle est, telle doit être daiis la suite la fructueuse influence de bët exploit du patriotisme. Votre conduite n’est pas seulement une grande action, elle est encore Un mémbrablé exéiriplë, utie leçoti frappante dôririée à tous les François, àfihés par là Cbtistitiitibti et pour elle-même.

’<. En est-il en effet aujourd’hui qui puisse balancer à suivre là route que vous avez tracée ? En est-il qui ne regarde désorniais l’inexécution d’une loi comme sa propre injure, comme la violation de ses propres droits, qui ne s’arme, ne marche, ne combatte et ne meure pour elle ?

« Ils auront donc faussement prophétisé, ces hommes foibles, inquiets et mécontens, esclaves de nature (s’il est vrai que l’habitude soit une autre nature) : pai’ce qu’ils ont vu longtems le despotisme obtenir l’obéissance stupide de la terreur, la libre ddtilite de là confiance leur paroit impossible et inespérable. Accoiitumés à ne voir le gouvernement que dans la force, et la force que dans la contrainte arbitraire, ils prédisent que les François ne saurôient plus êli*e gouvernés.

« Si nous les en croyons, la puissance manquera sans cesse à la loi : les passions individuelles vont seules régner. L’administration périra, privée d’ensemble et d’unité ; avec elle përii’oht lés travaux, les fevenus, les richesses, les propriétés, la Société entière. Ainsi, disent-ils, s’évanouira, comme un songe philosophique, cette constitutiorl jut-ée par toutes les bouches, et adoptée pài* tous les cœurs.

« Non, sans doute, voire courage, administrateurs du département de la Meurthe, magistrats de la municipalité de Nancy, votre cbiiduite respectable et exemplaire, seule, démentiroit assez ces craintes injurieuses pour la nation. Non, l’ordre et la paix n’invoqueront point en vain une autorité surveillante, iine puissance protectrice. Nous vous en attestons, Aririée de la liberté, qui étés devenue l’Âritiée de la loi, la première qui ait combattu pour le maintien de l’ordre et de la paix publique. Nous en attestons même ce généreux Desiles {sic], qui vouloit moUrir plutôt que de voir les rebelles consommer leur