Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/528

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comme réactionnaire, si (Vautres ne doutaient pas de la loyauté de ses membres, au point de vue républicain. Précédemment, quelques jours avant l’arrêté directorial, une circulaire avait paru, et était ainsi reproduite par un journal : « MINISTKKE IH : LA POLICE GKNKRALK.

« Une circulaire adressée par le ministre de la police générale aux administrations centrale et municipale, le 17 pluviôse, aj)pèle {sic] la surveillance des administrations sur les clubs ou cercles consiilutionnrls (1). »

Outre la disparition du Cercle constitutionnel de la rue du Bac, signalons des arrêtés qui fermèrent ceux de la province (2), et qui ont à peu près la même date.

Quant au cercle constitutionnel d’Auxerre, le Direcloii’c doim ;i pour motif une raison qu’appuya le Journal de Paris : « On y professait des principes désorganisateurs et propres à égarer l’opinion pul)lique ».

Le fait est que, à Paris comme ; dans les départements, ces réunions tendaient à jeter la division parmi les Directeurs eux-mêmes, et que, sous le couvert de leurs titres, elles laissaient percer des attaches au royalisme. Elles étaient suspectes.

(1) Journal de Paris, numéro du 2G février 1198. (2) Arrêtés du 13 ventôse an 17 (ti mars 17118).