Dans les Crimes de Paris, poème paru en 1790, le duc d’Orléans, La Touche et La Clos furent violemment attaqués. Un individu fut arrêté au Palais-Royal, en juillet 1790, comme porteur de brochures avec gravures obscènes, parmi lesquelles la Vie du duc d’Orléans.
On l’accusait d’avoir « payé » les gens qui saccagèrent la manufacture de papiers peints que Réveillon possédait. On disait qu’il « consultait le diable dans les carrières de Montrouge[1]. » À propos de la maladie de Louis XVI, avril 1791, il parut plusieurs pamphlets contre le duc d’Orléans, notamment : « Les monstres pensent déjà à la régence ![2] »
Plus tard, on publia :
« Plan présenté à Monseigneur le duc d’Orléans par le marquis de ***, trouvé sous le portail du Louvre, près le jardin de l’Infante[3]. »
Plus tard, encore, une pièce s’attaqua à « la Cabale d’Orléans », une autre :
Au régicide d’Orléans[4]. »
Les partisans du duc répondirent aux pamphlets et aux brochures ; de plus ils se concertèrent pour soutenir avec vigueur le duc et Mirabeau.
La Clos, le principal meneur, proposant la déchéance de Louis XVI en juillet 1791, voulait faire appeler le duc d’Orléans à la régence. Il déclara qu’il « voulait une monarchie… pour éviter l’oligarchie[5]. »
Le 25 août 1791, le duc monta à la tribune de l’Assemblée pour protester contre l’article constitutionnel qui déclarait les membres de la famille des Bourbons incapables d’exercer les droits de citoyen. S’il était adopté, il aurait le droit d’opter entre le titre de citoyen
- ↑ Chateaubriand. Mémoires d" Outre-Tombe, t. 111, p. 99. In-8o ; Paris, 1849.
- ↑ S. 1. n. d., in-8o, 8 p. (Bib. Nat. Lb. 39/9815.)
- ↑ Brochure in-8o de 8 p. (sans date). — Bib. de la Chambre des députés, B 222 (L. LVII).
- ↑ Brochure in-8o de 4 p. (sans date). — Idem. .
- ↑ Journal des Amis de la Constitution », n » 33 (12 juillet au II)
