Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/593

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gneurs de la Cour et de la Ville. Le jeu d’échecs seul était permis. Nomination par l’unanimité des membres. Sous la Révolution, on y joua à outrance, ainsi qu’au Club des Arcades et au Club de Valois (1). Le Salon des Echecs devint, sous le Directoire, un cercle royaliste. Un arrêté directorial le ferma dans les vingt-quatre heures, autant pour la question politique que pour le jeu effréné qu’on y jouait.

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CLUB OU SOCIÉTÉ DES COLONS (2)

Au Palais-Royal, n° 171, dans des bâtiments neufs, au-dessus du Café de Valois. Ce club fut formé par les Américains. Pour y être admis, il fallait prouver que l’on possédait une habitation aux Iles. Au second étage, il y avait une loge de francs-maçons.

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CLUB DES ÉTRANGERS

Il tenait ses séances au Wauxhall ou Panthéon d’hiver (3), rue de Chartres. On le supprima en 1787 (4). Le club reparut en 1791 ; il alla s’établir au n° 19 de la rue du Mail.* Une pièce donna avis de son changement de domicile.

Citons, enfin, le Cabinet de Cire, de Curtius, près du Café Corazza ; le Café des Aveugles, d’égrillarde mémoire ; les Orcades, des théâtres pour les enfants ; — et arrivons aux Cafés et Restaurants sous la Révolution.

(1) Voir Club de Valois.

(2) Voir p. 69.

(3) V’oir Club monarchique.

(4) Il avait été fondé dans l’hôtel d’Augny, rue de la Grange-Batelière.