Page:Abadie - L’Angelus des sentes, 1901.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 96 —


L’âme du monde brûle aux flammes de ta foi
Doux Chantre ! Et nous nous prosternons devant ta Lyre,
— Ton héroïque Muse a nourri nos délires
— Eurydice s’en vient, suppliante, vers toi.

La terre immense, crie d’allégresse en voyant
Tes clartés ! Et demain, sur les bouches des hommes,
Comme un vaste feu d’or fulgure aux sombres dômes
Ton beau nom immortel volera, flamboyant ! »