& avec les autres sentimens de la nature, & avec les principes de la Religion, que Dieu nous a donné pour nous consoler, malgré tout ce que ce Roy des épouvantemens paroit avoir d’affreux & de terrible.
CHAP. IX.
C Ertes l’idée de nôtre immortalité
ne sauroit être trop présente à nôtre
esprit pour nôtre consolation, dans
ce cercle éternel des tristes objets qui
nous environnent, & au milieu de ces
disgraces publiques & particulières, que
la severité de Dieu a diversifiées en
tant de manieres, pour donner lieu à la
douce varieté de ses délivrances & de
ses consolations.
Que nous importe aprés tout, que nous soyons & infirmes & mortels dans nôtre corps ? Cet état ne sauroit durer. Qu’avons nous à faire de nous embarasser de soins & de prévoyances pour