Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/337

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êesa est enserme dans la division connue du bien en agréable, honnéte &utile. A quoy il faut ajouter un quatrième bien qui semble ensermer tous ceux là, savoir les dignités, lesquelles selon, l’idée que les hommes en ont, font un composé de plaisir, de gloire & de secours pour passer la vie commodement. ’•> ; >’ ? { *!, ’, >, ’ tnJ L’amour du plaisir est naturel, ce!uy, de lestime est legitime, le désir s’aquerir des richesses n’a en foy rien de criminel : mais tous ces penchans commencent à porter le nom de vices, dési qu’ils cessent d’être dirigés par la raison.

L’amour propre s’attachant au plaisir contre la raison se nomme volupté. L’àmour propre consideré dans l’ámour mal reglé de l’estime, porte le nom d’or gueil. L’amour propre ayant pour óbjet les richesses, & les desirant avec, une passion excessive s’apelle avarice. Enfin l’amour propre se portant vers les. dignités avec une passion qui choque la raison 8c la justice se nomme ambition : mais comme les biens du.mondff »U O se