Page:Abbadie - L’Art de se connaitre soi-meme.djvu/360

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Si l’homme renser moit toutes ses esperances & toutes ses prétensions dans Cette vie, il y auroit de la verité & de h raison dans ces maximes : mais comme l’homme doit être après fa mort, la lumiere naturelle-nous enseigne qu’il doit auiîì aspirer à des plaisirs éternels, que la Religion luy fait fi heureusement connoître.

~ Auflï peut-on dire que l’homme imrfiorteljc’est à dire comme nous l’avons déja expliqué ailleurs, l’homme qui se croit éternel, & qui agit par ce princi

ìe desir qu’il a de se faire un bonheur qui ne finisse jamais. Il est impossible qu’il deviene esclave du plaisir des sens, qu’il îsafr&iefr •q’ù.é l’Kù’teur de la nature employé., comme un simple motif pour nous interesser dans la conservation, ou dans la propagation du corps. Il ne fàit’ point. consister son Souverain bien dans lé plaififïêtfè applaudi par «ne societé d’hommes^mortelsf, non plus qu’un homme raisonnable ne sera pas consister sa ; gloire dans la Jouange d’un homme’quiï he doit voir qù’uti

sans peine à la volupté par