sions ! Que le sang de l’innocent retombe sur notre tête, aussi bien que l’impunité du coupable !
Je cite devant vous, comme coupable de trahison, le chevalier Eberhard de Wolfenbuttel. »
Les quatre hommes armés de haches, placés aux quatre coins du tribunal, répétèrent trois fois à haute voix : « Eberhard de Wolfenbuttel. »
Ici divers discours s’élevèrent entre les six autres chevaliers francs-juges.
— « Il y a décision de l’Empereur : qui osera se charger de l’exécution de la sentence de mort ?… Malheur à ceux qui l’auront prononcée !… D’ailleurs est-il certain que nous ne servions pas ici des vengeances particulières ? »
— « Il n’y a point ici de vengeances particulières, » reprit le grand-maître : « la loi parle. Eberhard mérite la mort : j’ai envoyé des chevaliers pour le saisir dans son