Cette page a été validée par deux contributeurs.
121
TRAHISON POUR TRAHISON.
— « Enfin tu vas mourir, Eberhard, » dit le vieillard avec une joie féroce.
Un gémissement étouffé fut toute la réponse du prisonnier.
— « A genoux, lâche ! » reprit le grand-maître.
Et comme le prisonnier tardait, les bourreaux le forcèrent à s’agenouiller, et, saisissant sa chevelure, lui tinrent la tête baissée sur le billot.
Le vieillard frappa.
Il se fit un grand silence ; puis, levant son épée, il s’écria d’une voix triomphante :
— « Il est mort !
— Qui est-ce qui est mort ? » répondit une voix que tous les assistans reconnurent avec effroi pour celle d’Eberhard.
On apporte des torches, on examine le cadavre, un bâillon lui fermait la bouche, le