apportera dans le ménage, les lois qui subordonnent la femme au mari, ne lui accordant ni les mêmes droits dans la famille, ni les mêmes droits civils, n’ont plus aucune raison d’être.
Les femmes demandent donc la révision du Code civil qui dit : « La femme doit être soumise à son mari ». Elles réclament pour elle l’égalité civile et le droit de pouvoir vendre, acheter, transiger, faire une affaire quelconque aussi bien que son mari et sans l’autorisation de son mari.
Comme dans la famille, la femme doit être dans la société l’égale de son mari. Elle doit pouvoir « se présenter à la municipalité pour un baptême, un mariage, un passeport, un décès » ; en un mot, elle réclame le droit d’être témoin au même titre que l’homme. Il est, en effet, absurde, ajoutent-elles, que nous ne puissions abriter sous notre témoignage ni un baptême, ni un mariage, ni un décès, alors que nous pouvons, « par notre déposition judiciaire, faire absoudre ou condamner un innocent ».