elles ont pu être identifiées par M. Weill dans son ouvrage sur l’École saint-simonienne. Aucun de ces prénoms ne cache une femme célèbre.
Enfin, le féminisme saint-simonien s’est manifesté (rarement d’ailleurs) par le roman. Les premiers romans de George Sand : Valentine et Indiana (1832), Lélia (1833), Jacques (1834), et le roman de Flora Tristan Méphis (1838), soutiennent des thèses toutes saint-simoniennes. Ils ne conçoivent, en effet, la femme comme devant être heureuse que dans un bouleversement complet de la société ; et c’est là la caractéristique du groupe féministe dont nous venons de parler.
Bien différent est le groupe féministe qui a la Gazette des Femmes pour principal et presque pour unique représentant. Celui-là est, avec des nuances qui tiennent à la différence des temps et de la situation politique,