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(1836-38) contiennent de nombreuses protestations en faveur du divorce. Il en est de même dans le roman de Mme Dupin : Marguerite (1834) et dans l’ouvrage de Mme Allart : la Femme dans la démocratie (1836). En 1838, c’est Flora Tristan qui dépose à la Chambre une pétition pour le rétablissement du divorce[1] ; enfin, la question est reprise dans les ouvrages de Cabet (la Femme, 1845), Voyage en Icarie, 1840), dans certains articles de la Démocratie pacifique (1843-48) et effleurée dans l’Humanité, de Pierre Leroux[2] (1848). Il convient d’ailleurs d’ajouter que beaucoup ne font que poser la question et que (du moins parmi les ouvrages dont j’ai pu prendre connaissance, et il m’en manque deux sans doute assez importants) seules la brochure anonyme de 1838 et surtout la pétition présentée à la Chambre le 1er  septembre 1836 par Mme de Mauchamp, la traitent d’une manière précise et approfondie. Nous allons voir quels sont leurs arguments en faveur du divorce.

  1. N’existe pas à la Bibliothèque nationale.
  2. Aphorismes (loc. cit.).