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Page:Abensour - Les vaillantes, 1917.djvu/161

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CHAPITRE I


L’Héroïsme féminin


L’âme guerrière des Françaises et de leurs alliées.


Par leur caractère national et d’antiques traditions, les femmes des pays alliés étaient destinées à se hausser dans cette guerre jusqu’à l’héroïsme des guerriers.

Ne cherchons pas à rabaisser nos adversaires. Reconnaissons que les femmes turques ont su parfois, au témoignage de nos correspondants de guerre, et de combattants, se conduire en braves soldats dans les tranchées de Gallipoli, et qu’Autrichiennes et Allemandes ont en de rares occasions suivi leur exemple.

Mais qu’est-ce que cela à côté de la gloire impérissable acquise par les femmes russes, anglaises, serbes, françaises, en aboutissant d’une longue et glorieuse histoire ?

Les femmes de France n’ont pas attendu les deux années tragiques pour inscrire en nos annales des pages glorieuses.

Le pays de la bonne Lorraine et de Jeanne Hachette, de Mlle de Montpensier et de Mme Roland, de Mlle de