Page:Abensour - Les vaillantes, 1917.djvu/225

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...........Censuré............

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Au premier mois de la guerre également, une jeune paysanne chargée de remettre à un officier français des plis contenant d’importantes indications stratégiques, franchit à pied cinquante kilomètres dans un pays battu par l’ennemi, échappe aux Allemands et décide ainsi du sort d’un engagement.

Enfin, toujours en août 1914, Mlle  Marie Pierron eut l’idée d’entreprendre le sauvetage de ceux qui avaient été signalés comme disparus.

En conséquence, elle alla elle-même dans les bois, presque sous le feu des balles, chercher les blessés dont elle avait, d’avance, organisé le transport et qu’en attendant, elle pansa et soigna nuit et jour. Mlle  Pierron a été justement citée à l’ordre du jour de l’armée.

La bataille de la Marne surtout, fit éclore en ses gigantesques mêlées des dévouements dont le sublime confine parfois au romanesque.

Nombreuses sont, alors, celles qui se dévouèrent pendant l’action même, pour relever les blessés, trop nombreuses pour qu’on les puisse toutes citer, Mlle  Lorrazil, au plus fort de la bataille alla, sous la mitraille,