Objet d’une citation, également, la doctoresse australienne Isabel Ormiston, bel exemple de persévérance et d’énergie. La Doctoresse dirigeait l’hôpital d’Ostende. Un matin de septembre, à trois heures, on annonce que les Allemands arrivent. C’est la panique affolée. Tout le personnel s’enfuit emmenant la plupart des blessés. Quelques-uns ne peuvent être évacués. La doctoresse Ormiston reste à leur chevet. Évacuée par les Allemands quelques jours plus tard, elle passe en Angleterre avec une seule idée : retourner au front. Elle recueille de l’argent et revient porter sa science et son courage à l’ambulance de la reine des Belges, située à cinq milles des lignes ennemies. Quelques mois après, comme attirée par l’inconnu du danger, elle offre ses services à l’armée monténégrine où elle rend d’éclatants services.
À Ostende, alors que les habitants évacuaient la ville en toute hâte, une courageuse Anglaise vint à plusieurs reprises chercher les blessés qui couraient le risque de tomber aux mains de l’ennemi, les emmena en bateau et en sauva des centaines. Elle renouvelle le même exploit à Anvers.
L’habileté des sportwomen anglaises est venue, à plusieurs reprises, merveilleusement seconder leur charité. Après Charleroi, on a vu la femme d’un officier anglais parcourir les champs de bataille en automobile pour ramener rapidement les blessés. Pendant l’hiver de 1914, une sportwoman connue, Mme Miss, a fait la navette entre les avant-postes et l’arrière de l’armée belge. Elle est descendue avec les brancardiers dans les tranchées pour