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NOTES
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tait le couvent d’Abd-el-Kaïs. » Ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour l’identifier, ainsi que font Gagnier et Prideaux, avec le Sergius dont parle avec détail Vincent de Beauvais dans son Miroir Historique.

(18) Reise a traduit : « Quod Havazenitæ sanctimoniam barami (seu sacri territorii Mekkani) violaverant. » Il a lu par conséquent TEXTE ARABE : on peut lire aussi TEXTE ARABE pluriel de TEXTE ARABE, c’est-à-dire TEXTE ARABE les mois sacrés. Le passage suivant du Camous rend même cette dernière leçon plus probable : TEXTE ARABE « Les combats de Fidjar (avec un kesra sous le fé) sont quatre combats qui ont eu lieu dans les mois sacrés entre les Koreïschites réunis à d’autres familles issues de Kenana, et des descendants de Kaïs-ailan. »


(19) Khadidja, d’après Kodhaï, avait déjà été mariée deux fois lorsqu’elle épousa Mahomet. Son premier mari avait été Atik des Benou-Makhzoom ; le second, Abou-Helat, fils de Malek, allié des Benou-abd-el-Dar. (Gagnier, p. 12.)

(20) Les Benou-Djerhom, d’après Nowaïri, t. III, chargés pendant longtemps de l’intendance du temple, finirent par user de leur pouvoir avec beaucoup d’insolence. Ils soumirent à de grandes exactions tous les étrangers qui n’étaient pas alliés à leur famille, et dissipèrent les revenus de la Caaba. Cette conduite excita un mécontentement général, et les Benou-Bekr s’étant réunis aux Benou-Ghabschan, issus de Khozaa, ces deux tribus déclarèrent la guerre aux Benou-Djorhem, et les chassèrent de la Mecque ; ce fut en quittant cette ville qu’Amer-ben-el-Harith composa la pièce de poésie dont Aboulféda cite deux vers, et qui se trouve tout entière dans l’ouvrage intitulé : Monumenta quaedam vetustiora Arabiæ édité par Schultens. Voyez aussi, pour ces mêmes vers le Sirat-er-reçoul, fol. 17 v. où ils sont cités d’une manière différente.


(21) Ces vers sont du mètre TEXTE EN ARABE

(22) On sait que d’après les traditions des Musulmans la pierre noire objet d’un culte si ancien parmi les Arabes, fut apportée du ciel à Ismaïl par l’ange Gabriel. Voici ce qu’on lit à son sujet dans le Meraçid el-Ittila,