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NOTES
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à ces chefs : « Vous serez les répondants de vos tribus ainsi que l’étaient en faveur de Jésus, fils de Marie, les apôtres ; moi je suis le répondant de tout mon peuple. » Hs répondirent : « Oui. »


(53) Le mot traduit ici par table دايرة, qui veut dire cercle. Cette expression est extrêmement juste ; car dans le manuscrit 615 de la Bibliothèque royale, ct dans celui rapporté par Schullz, Le chapitre suivant est renfermé dans un cercle dont le centre contient ces mots : الهجرة. De ce centre partent des rayons qui viennent aboutir à la circonférence et entre lesquels se trouvent inscrits les différents faits dont Abou’lféda à voulu établir l’ordre chronologique.

(54) Moulouk el-Tawaïf. On lit dans Mirkhond, lorsqu’à parle de la dynastie des Aschcaniens ou Arsacides, le passage suivant :

« Il convient de savoir que Les rois de la dynastie des Aschcaniens poratant aussi le nom de rois des provinces (Moulouk el Tawaïf}, La raison de cette dénomination est qu’Alexandre le Grec avait donné à chacun d’eux la souveraineté d’une province sans qu’ils payassent les uns aux autres aucune contribution où tribus. La souveraineté de ces provinces leur resta et passa d’eux à leurs enfants jusqu’au temps où s’éleva Ardeschir, fils de Babek. » (Voyez M. de Sacy, Mémoires de l’Académie des Inscriptions, t. XEVII, p. 543.)

(55) Eh consiquence ils s9 réanirent. Cette réunion des Koreischites eut lieu à la ruaison de ville appelée Daren-Vadouat. On lit à ce sujet dans Je Sirat er-repoul, fol. 82 + Qi can fs &s Es Aah is à age asser Les gayslass Lai #5 DA ai Vus eut Gt ANS Jus pal & « ls s’assembiérent dans Ja maison du conseil {e’était « la maison de Kossay, fils de Kelab, où les Koreischites décident toutes « leurs affaires) afin de prendre nn parli sur ce qu’ils devaient faire reta- « tement au prophète de Dieu. » On lt aussi dans le Sirat, fol. 18, que celte maison avait été construite par Kossay, et que la porte en donn dans le temple de a Caaba. (Voyez, sur Kossay et le Dar-en-Nadouat, No. dices et Extraits des manwcritr de le Bibliothèque royale, t. IV, p. 330.)

(56) La surate ya rin, la trenle-sixième da Cora, est l’une des vingt neuf qui portent pour titre ces lettres mystérieuses dont nous avons parlé dans la note 35.