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VIE DE MOHAMMED

Mossab, fils d'Omair, de la famille des Benou-Abd-eddar, por. tait l'étendard du prophète. L'aîle droite des infidèles était commandée par Khaled, fils de Walid: Yade geuche par Acrama, fils d'Abou-Djahl: ler étendard était confié aux Be- rou-Abd-eddar. Mohammed plaça à l'arrière-garde ses ar- re chers, au nombre de cinquante.

Lorsque les deux troupes se furent approchées l'une de l'autre, Hend, fille d'Otha, femme d'Abou-Sofan, se tint, ainsi que les autres femmes, derrière les guerriers, frappant toutes sur leurs tambonrs, tandis que Hend s'écriait : a O fils « d'Abd-eddar, défenseurs de vos familles, frappez du tran- « chant de vos glaives.» Hamsa, oncle du prophète, fit en ce jour des prodiges de valeur et tua de sa main Arkih, porte- enseigne des infidèles. Voyant ensuite passer près de Jui Sebba, fils d'Abd-eLOzz2, dont la mère pratiquait à là Mecque la circoncision, il lui dit Jci, fs d'une mère qui circoncit «les femmes ;» puis il Ini porta à Ja tête un coup qui ne lat- icignit pas. Tandis qu'il était ainsi occupé à combattre Sebba. un Abyséin, nommé Wahscki, esclave de Djobair, fils de Motem, de frappa d'une pique et le tua. Ensuite Ebn-Kamia, des Beaou-Laïth, ayant tué Mossab, fils d'Omaïr, porte-en- seigne du prophète, et croyant avoir taé le prophète lui- même, erin aux Koreischites : « J'ai tué Mohammed. » Le prophète, après la mort de Mossab, fils d'Omair, confia son étendard à AK, fs d'Abou-Faleb.


Défaite des musulmans.

Les infidèles avaient pris la fuite et les archers du prophète, emportés par le désir du butin, quittèrent le poste auquel i leur avait ordonné de rester. À ce moment Khaled, fils de Walid, à La tête de sa cavalerie, prit les Musulmans