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ACTE TROISIÈME.

MARTINOLI.

Pardon ! (Il sort, en courant avec Cardillo, par la porte de gauche au fond.)


Scène VIII.

LE COMTE, LÉONORA, CAPRICANA.
LÉONORA.

Quel misérable ? Qu’y a-t-il ? Instruisez-nous, au moins ! Il y a un instant, c’était un bruit à fendre la tête ; maintenant la maison est lugubre comme si l’on avait tué tout le monde… Monsieur Capricana ?

CAPRICANA.

Au fait, il faudra bien, tôt ou tard, qu’elle le sache. Ne te tourmente pas, mon enfant, ce n’est rien ; rassure ta maîtresse. Dis-lui qu’elle peut venir ici ; que j’ai à lui parler de choses sérieuses ; non ! de choses indifférentes. Va, Léonora, fais vite.

LÉONORA.

Oui, monsieur le docteur. (Elle sort.)


Scène IX.

LE COMTE, CAPRICANA.
LE COMTE.

Je vous laisse, mon ami.

CAPRICANA.

Pas du tout ! c’est moi qui vous laisse. J’ai affaire dans la chambre. Vous êtes un garçon d’esprit ; je suis un bonhomme tout rond ; vous saurez amener les choses en douceur ; moi, je commencerais par casser les vitres. Faites votre devoir, mon cher ; vous êtes l’ami de la maison. Mais au fait ! si je ne m’abuse, vous avez ici plus d’influence que moi. La mauvaise nouvelle deviendra presque bonne en passant par votre bouche.

LE COMTE.

Docteur !