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ACTE PREMIER.

S’asseyait sur la rive, et tout le long du jour
Allait voir si Monsieur n’était pas de retour.

LE BARON, lui arrachant le papier des mains.

Assez, bavard ! Je lirai ton compliment à tête reposée. Tâche de savoir où est ta maîtresse.

CARDILLO.

Oui, monsieur le baron. (Il sort en courant.)

LA FOULE, en sortant.

Vive monsieur le baron ! Vive monsieur le baron !

LE BARON.

Diable soit des criards ! (Au docteur.) Vous n’avez pas vu ma femme ?

CAPRICANA.

Elle était ici tout à l’heure avec…

MARTINOLI, vivement.

Avec toutes ces dames, et elle nous invitait à aller de compagnie au-devant de vous.

LE BARON.

Elle s’est toujours bien portée, docteur ?

CAPRICANA.

Comme un charme ! pas un mal de tête.

CRIS EN DEHORS.

Vive madame la baronne !

CAPRICANA.

D’ailleurs, vous en jugerez par vous-même : la voici !


Scène VII.

Les mêmes, CARDILLO, GAËTANA.
LE BARON.

« Arrivez donc, chère enfant ! Je sèche d’impatience ! »

GAËTANA, vivement.

Mon cher ami ! (Elle aperçoit le comte, s’arrête, et fait à son mari une