Page:About - L’Homme à l’oreille cassée.djvu/265

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son ! Vous ne comprenez donc pas que vous aviez été porté pour mort ! qu’elle se croyait veuve sans avoir été mariée ; que…

— C’est bon ! c’est bon ! Je lui pardonne. Où est-elle ? Je veux la voir, l’embrasser, lui dire…

— Elle est morte, monsieur ! morte après trois mois de mariage,

— Ah ! diable !

— En donnant le jour à une fille…

— Qui est ma fille ! J’aurais mieux aimé un garçon, mais n’importe ! Où est-elle ? Je veux la voir, l’embrasser, lui dire…

— Elle n’est plus, hélas ! Mais je vous conduirai sur sa tombe.

— Mais comment diable la connaissiez-vous ?

— Parce qu’elle avait épousé mon frère !

— Sans mon consentement ? N’importe ! A-t-elle au moins laissé des enfants ?

— Un seul.

— Un fils ! Il est mon petit-fils !

— Une fille.

— N’importe ! Elle est ma petite-fille ! J’aurais mieux aimé un garçon, mais où est-elle ? Je veux la voir, l’embrasser, lui dire…

— Embrassez-la, monsieur. Elle s’appelle Clémentine comme sa grand’mère, et la voici !

— Elle ! Voilà donc le secret de cette ressemblance ! Mais alors je ne peux pas l’épouser ! N’im-