avec le bourreau. Une exécution commence par un duel où la justice a toujours le dessus, car elle est armée d’un long poignard.
Lorsque le condamné a reçu huit ou dix blessures et perdu toutes ses forces avec tout son sang, il marche librement au supplice, et sa tête tombe.
Le peuple retourne à la ville en se demandant comment il pourrait bien faire pour assassiner le bourreau. C’est la moralité de cette tragédie.
V
L’armée grecque, qui a été réorganisée en 1843, se compose :
1o De deux bataillons d’infanterie de ligne de huit compagnies chacun, ces deux bataillons formant un effectif de 50 officiers, 227 sous-officiers et 2000 soldats ;
2o De deux bataillons d’infanterie légère de six compagnies chacun, ces deux bataillons comprenant un effectif de 36 officiers, 138 sous-officiers et 1526 soldats ;
3o D’une division de cavalerie de deux compagnies, ayant un effectif de 12 officiers, 30 sous-officiers et 140 cavaliers ;
4o De trois compagnies d’artillerie d’un effectif de