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Sur ces 1150 hommes, on compte 450 officiers. C’est un peu plus de deux hommes par officier.


VI


L’instruction. ― Gratuité de l’enseignement. ― Penchant de tous les Grecs pour les professions libérales. ― L’étudiant domestique. ― Littérature. ― Beaux-arts. ― Un mot sur les antiquités. ― M. Pittakis. ― Conduite du gouvernement.


On compte dans le royaume de Grèce une grande université, une école militaire, une école polytechnique, une école normale, une école d’agriculture, un séminaire, sept lycées, un immense institut pour l’éducation des filles, cent soixante-dix-neuf écoles helléniques et trois cent soixante-neuf écoles communales ; mais il est bon de s’entendre sur le sens de chaque mot.

Nous avons déjà parlé de l’école d’agriculture et de ses sept élèves. L’école polytechnique est tout simplement une école d’arts et métiers où les sculpteurs apprennent à mouler, et les peintres à barbouiller des enseignes. L’école normale forme des instituteurs primaires ; nous parlerons bientôt du savoir que les papas ont amassé au séminaire ; et les adjudants sous-officiers qui sortent de l’école des Évelpides ne sont ni des savants ni des héros.

Les écoles helléniques sont celles où l’on apprend un peu de grec ancien ; les écoles communales ou romaïques, celles où l’on reçoit strictement l’instruction élémentaire. Le nombre de ces écoles n’a rien