Page:About - La Grèce contemporaine.djvu/287

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vers eux l’intérêt de deux ans à 5 pour 100 ; l’amortissement pour deux ans à 1 pour 100 ; 3 pour 100 pour commission, courtage et frais ; 2/5 pour 100 pour commission sur le payement des intérêts ; bref, les Grecs perdirent 56 2/5 pour 100 sur la somme ; et au lieu de 800 000 livres, ils n’en touchèrent que 348 000, soit 8 400 000 francs, argent de France.

Quinze mois plus tard, le même gouvernement renvoya les mêmes commissaires à Londres pour contracter un second emprunt de 15 millions de piastres d’Espagne, ou de 2 millions de livres sterling, garanti sur le même gage. La Grèce perdit sur cette opération 58 9/10 pour 100.

Le premier emprunt avait été négocié avec les banquiers Loughnan, O’Brien, Elice, etc. MM. Jacob et Samson Ricardo qui traitèrent pour le second, opérèrent avant tout le retrait des premières obligations, pour simplifier les affaires et éviter l’encombrement du marché. Ils affectèrent à cette entreprise un fonds de 250 000 livres sterling.

Le décompte de la dette différée est donc facile à faire.

« Le capital nominal du second emprunt est de 2 000 000 l. st.
« À déduire pour frais
00058 9/10 pour 100
1 178 000 l. st.
1 428 000
« Pour le fonds de rachat
000des obligations du premier
000emprunt
0250 000
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« La Grèce n’a donc touché que 0 572 000
000qui, jointes aux 348 800 du premier emprunt 0 348 800
------------------
000forment une somme de 0 920 800