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IV


Les hôtels. ― Les cabarets. ― Les khanis. ― Parallèle du khani et de l’auberge. ― Point de restaurant. ― Les fiacres d’Athènes. ― L’omnibus improvisé. ― Les bains turcs. ― Reproche grave à M. Alfred de Musset. ― Le supplice du bain. ― La récompense.


Les hôtels d’Athènes sont chers et mauvais, parce qu’ils ont peu de voyageurs. Il leur tombe quelques touristes au printemps et à l’automne : c’est tout leur revenu de l’année. Lorsque Athènes deviendra un lieu de passage fréquenté en toute saison, les hôteliers feront leurs affaires et les voyageurs y gagneront.

En attendant, les chambres sont à peine meublées, la propreté douteuse, le service mal fait, la nourriture plus que médiocre.

L’hôtel, je ne dirai pas le plus confortable, mais le plus tolérable, est l’hôtel de Dimitri, situé sur la place du palais, en face de la légation de France. On l’appelle pour les étrangers, hôtel des Étrangers : les indigènes ne connaissent que le nom de Dimitri.

Dimitri est un homme intelligent et curieux du progrès. Sa maison gagne de jour en jour : s’il parvient à se tirer d’affaire, les voyageurs riches trouveront chez lui un gîte agréable. Le maître de la maison parle anglais ; il a des domestiques de place qui savent le français.

L’hôtel d’Orient et l’hôtel d’Angleterre sont deux grands établissements situés à trente pas l’un de