vrai sans tomber dans la minutie. M. Vély est toujours le fin coloriste à qui nous avons décerné une médaille de 2e classe l’an passé ; mais il a tort de loger les yeux de ses modèles dans un noir qui fait trou. La comtesse de M. Boldini est vraiment élégante ; mais le comble de l’élégance serait d’avoir des ombres un peu plus propres : les jolies femmes de notre temps ne font pas leur toilette dans la boutique du charbonnier. Je dois citer avec éloge la tête de notre cher maître Henri Martin par M. Laugée, les deux portraits de M. Saintpierre, les enfants de mon ami Pailleron, esquissés vivement, mais seulement esquissés, et assez mal mis en toile par M. Sargent ; le maître d’armes italien, portrait moderne antidaté par M. de Pury ; une curieuse pochade de Mlle Feurgard, la jeune dame en velours noir de M. Arcos, le jeune homme de M. Bassot, et le beau vieillard de M. Zier. Avec la meilleure volonté du monde, je ne saurais donner qu’un certificat de laideur et de vulgarité aux deux amies que Mlle Breslau nous
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