Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/104

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dire sans fausse modestie, un cavalier assez apprécié dans la meilleure compagnie. Aujourd’hui, je ne suis plus qu’un notaire. Et qui sait si je le serai demain ? Il ne faut qu’une indiscrétion de valet pour ébruiter cette sotte affaire. Qu’un journal en dise deux mots, le parquet est forcé de poursuivre mon adversaire, et ses témoins, et vous-mêmes, messieurs. Nous voyez-vous en police correctionnelle, racontant au tribunal où et pourquoi j’ai poursuivi mademoiselle Victorine Tompain ! Supposez un tel scandale et dites si le notaire y survivrait.

— Mon cher garçon, répondit le marquis, vous vous effrayez de dangers imaginaires. Les gens de notre monde,