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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/114

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tivement les deux os d’une jambe vivante.

— Monstre ! s’écria M. L’Ambert

Au même instant, il vit entrer le monstre en personne et l’on annonça M. Bernier.

Le notaire s’enfuit à reculons jusque dans l’angle le plus obscur de sa chambre, ouvrant des yeux hagards et tendant les mains en avant comme pour écarter un ennemi. Ses dents claquaient ; il murmurait d’une voix étouffée, comme dans les romans de M. Xavier de Montépin, le mot :

— Lui ! lui ! lui !

— Monsieur, dit le docteur, je regrette de vous avoir fait attendre,