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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/128

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perdre. Cette bouture prit fort bien, et ne coûta pas plus de trois louis. Docteur, vous m’avez dit que, sans la scélératesse de ce maudit chat, vous auriez pu recoudre mon nez tout chaud à la figure. Me l’avez-vous dit, oui ou non ?

— Sans doute, et je le dis encore.

— Eh bien, si j’achetais le nez de quelque pauvre diable, vous pourriez tout aussi bien le greffer au milieu de mon visage ?

— Je le pourrais…

— Bravo !

— Mais je ne le ferai point, et aucun de mes confrères ne le fera non plus que moi.

— Et pourquoi donc, s’il vous plaît ?