Aller au contenu

Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

aide à ses père et mère. On lui donna un costume de velours et vingt francs, qui sont encore une somme dans l’arrondissement de Mauriac, et il profita de l’occasion d’un camarade qui savait le chemin de Paris. Il fit la route à pied, en dix jours, et arriva frais et dispos avec douze francs cinquante dans la poche et ses souliers neufs à la main.

Deux jours après, il roulait un tonneau dans le faubourg Saint-Germain en compagnie d’un autre camarade qui ne pouvait plus monter les escaliers parce qu’il s’était donné un effort. Il fut, pour prix de ses peines, logé, couché, nourri et blanchi à raison d’une chemise par mois, sans