Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/177

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Lorsqu’il revint à l’hôtel de la rue de Verneuil, il était soucieux et même timide. Il dut faire un effort sur lui-même avant de dire à M. L’Ambert :

— La médecine ne rend pas compte de tous les phénomènes naturels, et je viens vous soumettre une théorie qui n’a aucun caractère scientifique. Mes confrères se moqueraient peut-être de moi si je leur disais qu’un lambeau détaché du corps d’un homme peut rester sous l’influence de son ancien possesseur. C’est votre sang, lancé par votre cœur, sous l’action de votre cerveau, qui afflue si malheureusement à votre nez. Et pourtant je suis tenté de croire que cet imbécile d’Auver-