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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/197

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sources de la vie. M. L’Ambert traita son nez comme un malade qu’il faut nourrir à part et coûte que coûte. Il commanda pour lui seul une petite baignoire de vermeil. Six fois par jour il le plongea et le maintint patiemment dans des bains de lait, de vin de Bourgogne, de bouillon gras et même de sauce aux tomates. Peine perdue ! le malade sortait du bain aussi pâle, aussi maigre, aussi déplorable qu’il y était entré.

Toute espérance semblait perdue, lorsqu’un jour M. Bernier se frappa le front et s’écria :

— Nous avons fait une énorme faute ! une véritable bévue d’écoliers !