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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/208

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— Mais quand je te jure que tes mauvais jours sont finis ! quand je me charge de ton avenir, foi de notaire ! Si tu consens à vivre, tu ne souffriras plus, tu ne travailleras plus, tes années se composeront de trois cent soixante-cinq dimanches !

— Et pas de lundis ?

— De lundis, si tu le préfères. Tu mangeras, tu boiras, tu fumeras des cabañas à trente sous pièce ! Tu seras mon commensal, mon inséparable, un autre moi-même. Veux-tu vivre, Romagné, pour être un autre moi-même ?

— Non ! tant pis. Pichque j’ai commenché à mourir, autant finir tout de chuite.

— Ah ! c’est ainsi ! Eh bien, je te