Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/240

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front, s’arrachait les cheveux et se pinçait les bras pour s’éveiller lui-même, dans le cas assez probable où il aurait été le jouet d’un mauvais rêve. Mais non ! il ne dormait pas ; il voyait l’heure à sa montre, il lisait le nom des rues à la clarté du gaz, il reconnaissait l’enseigne des boutiques. Qu’avait-il dit ? qu’avait-il fait ? quelles convenances avait-il violées ? quelle maladresse ou quelle sottise avait pu lui attirer ce traitement ? Car enfin le doute n’était pas possible : on l’avait bien mis à la porte de chez M. de Villemaurin. Et le contrat de mariage était là, dans sa main ! ce contrat, rédigé avec tant de soin, en si bon style,